Martin BUYSSE
Martin Buysse
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Originaire de Nivelles, je vis à Namur depuis 2004. Pas d’autre particularité !
J’y fais à peu près tout ce qu’on peut faire dans une ville où on habite : la traverser à vélo, conduire et rechercher ses enfants à l’école, au conservatoire, à l’académie ou au centre sportif, prendre le train pour aller travailler, faire les courses, se promener dans le piétonnier, sur l’éperon du Champeau, à la Plante ou dans les bois de la Vecquée, participer à Esperanzah !, aux Walloniades, aux Beautés soniques, à la Corrida et au Marché de la poésie, boire un verre au château, acheter des livres, courir sur les quais, explorer la contrescarpe du fort de Malonne, s’impliquer dans les actions du comité de quartier, refaire les courses, prendre la Namourette, s’aventurer dans les entrailles de la citadelle, apprendre l’albanais, boire un deuxième verre en ville, téléphoner à la ligue des familles pour un baby-sitting, s’acheminer vers le théâtre, le Caméo (nomade) ou l’Eldo et finir la soirée au Phénix !
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J’ai par ailleurs étudié à Namur de 1992 à 1994. Mon grand-père y était caserné quand il était commando, après la guerre. Le week-end ma grand-mère alors jeune fiancée aimait quitter Bruxelles pour aller diner au Flandre…
J’ai 40 ans, je suis physicien de formation ; j’enseigne les mathématiques à la faculté d’architecture de l’UCL, sur les sites de Tournai – dont j’ai assuré la direction de 2010 à 2013 –, de Bruxelles et Louvain-La-Neuve.
J’écris des fictions depuis une bonne quinzaine d’années (1998), le soir en cachette ou le matin dans le train. Je ne parviens toutefois pas à convaincre un éditeur avant 2012, année où Roger Tavernier, qui a créé les éditions Zellige (Léchelle, France), et plus spécifiquement, la collection Vents du Nord destinée à accueillir des auteurs belges, résout de publier le roman que je lui ai adressé, soit La logique du sang, qui parait en novembre 2013.
Il s’agit d’un texte fictif assez court. Il raconte la quête solitaire d'un homme qui ne parvient pas à se relever de la perte de sa fille (tuée accidentellement dans une exécution extrajudiciaire en Israël) autrement que par un projet de vengeance.
La logique du sang, Martin Buysse, Éditions Zellige, Vents du Nord, 128 pages.
François, architecte divorcé, tombe sous le charme de Sana, jeune Palestinienne venue poursuivre ses études à Bruxelles. Ils s’installent ensemble et ont une fille, Farah. Mais petit à petit, le couple se délite. Viennent la séparation et les gardes alternées.
Lors d’un voyage à Gaza, Sana et Farah rendent visite à une parente. L’immeuble est fréquenté par un dignitaire palestinien manifestement impliqué dans la lutte armée. Dans le cadre d’une opération ciblée, un avion israélien largue une bombe sur le bâtiment. Il n’y a pas un seul survivant.
François est effondré. Confronté à la réalité d’un conflit qui lui était jusqu’alors indifférent, il n’a plus qu’une obsession: venger la mort de son enfant. Son objectif: le général qui a commandé l’opération. Il sait qu’il ne pourra pas l’atteindre en Israël, sa seule chance réside dans un hypothétique voyage à l’étranger du général. Les années passent, jusqu’à ce qu’il reçoive un message codé de Saïd, le frère de Sana: le général doit se rendre à titre privé au Portugal.
Avec ce premier roman, l’auteur nous livre l’histoire d’un homme paisible qui, brisé par la perte d’un enfant, se mue en prédateur.
Martin Buysse vit à Namur, Belgique. Physicien, il enseigne à la faculté d’architecture de l’université de Louvain. Il y a assuré la direction du campus de Saint-Luc Tournai de 2010 à 2013.
La collection « Vents du Nord » a une double vocation: accueillir des textes inédits d’auteurs belges contemporains et rééditer des classiques de la littérature belge aujourd’hui introuvables.
Muzungu
Dans Muzungu, Martin Buysse raconte l'histoire d'un homme blanc empêtré dans une aventure qui le dépasse et débouchera, en 1994 au Rwanda, sur le dernier génocide du XXe siècle. Ça se passe entre Bruxelles et Kigali, en passant par Goma, Bukavu, Bujumbura, Kinshasa, Genève, Luxembourg et même... l'Ardenne belge.
Le roman Muzungu, vient d’être sélectionné pour le prix Horizon 2020 du deuxième roman.