C’est un « récit de vie » que nous propose Anne Bouvy. En résonnance avec les commémorations du Centenaire de la « Grande guerre » une nécessité de mémoire a germé chez Anne qui nous relate l’expérience au front de son papa (né en 1896). Ce portrait d’un père âgé et marqué par son vécu militaire, portait intime, portrait joyeux, pétillant d’humour et de gentillesse, comme elle souhaite nous l’indiquer en quatrième de couverture.

La côte … le paradis de son enfance …c’est d’ailleurs elle, par son odeur et les cris des mouettes qui a déclenché le besoin d’écriture chez notre concitoyenne. Les souvenirs reviennent : la boite à cigare cachée dans l’armoire et recelant la correspondance entre son papa et ses parents, la mise au feu dans la cuisinière à charbon de ces souvenirs pénibles pour lui, etc. Beaucoup d’émotion ressentie et transmise au lecteur. Les souvenirs s’égrènent et se complètent. La mer souvent présente, la Pension de famille où la famille Bouvy prenait du repos. L’ouvrage se poursuit sur le ton agréable de la confidence. On a parfois l’impression de faire partie de la famille !